Une assurance indemnités journalières en cas de maladie garantit le maintien du salaire en cas de maladie prolongée de l'aide ménagère. Tous les employeurs peuvent souscrire une telle assurance. Toutefois, certains contrats-types de travail (CTT) prévoient l'obligation de souscrire une assurance indemnités journalières en cas de maladie pour les aides ménagères, qui verse une indemnité journalière correspondant à 80 % du salaire pendant 720 jours.
Cette obligation peut être exclue par une clause écrite dans le contrat de travail. Dans ce cas, la disposition légale de l'art. 324a CO s'applique, selon laquelle, en cas de maladie, le salaire continue d'être versé pendant trois semaines au cours de la première année de service, puis pendant une « durée prolongée appropriée » conformément aux barèmes cantonaux en vigueur (barèmes zurichois, bernois ou bâlois).
Il peut s'avérer très difficile de trouver une assurance indemnités journalières en cas de maladie pour une aide ménagère. Il est donc souvent indispensable de stipuler une clause d'exemption de l'obligation découlant du CCN. Si le CCNT prévoit l'obligation de souscrire une assurance d'indemnités journalières en cas de maladie, mais qu'aucune clause dérogatoire n'a été prévue et qu'aucune assurance n'a été souscrite, l'employeur risque de devoir continuer à verser lui-même 80 % du salaire pendant 720 jours, conformément au CCNT.
Si une assurance indemnités journalières en cas de maladie est souscrite, la prime est généralement supportée à parts égales par l'employeur et le salarié. Une autre réglementation en faveur du salarié est admissible.
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